Vital Kamerhe et Samih Jammal, de nouveau devant les juges

Vital Kamerhe et Samih Jammal, de nouveau devant les juges

Les avocats de Vital Kamarhe et ceux de ses co-accusés l’avaient annoncé sur tous les tons dès la fin du « procès des 100 jours » et ils ont joint le geste à la parole dès le 24 juin dernier : ils ont effectivement interjeté appel et ce procès va connaître un deuxième épisode à partir du 24 juillet prochain. Cette fois-ci, ce sera à la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe de trancher.

On connaît les récriminations des avocats de la défense à la fin du premier procès concernant le détournement d’une cinquantaine de millions de dollars, destinée à la construction de maisons préfabriquées du premier programme-phare de la présidence Tshisekedi dit « programme des cents jours ».

Celui-ci avait été mis en place pour lancer en fanfare le mandat de Félix Tshisekedi à la tête du pays et c’est son directeur de cabinet, Vital Kamerhe, qui en assurait la supervision.

Kamerhe : c’est Tshisekedi qu’on a cherché à discréditer

La défense avait donc argué que le premier procès ne pouvait pas se tenir d’autant plus que le  tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe n’avait pas enquêté mais simplement endossées les conclusions des investigations du tribunal de grande instance de Kinshasa-Matete ;

Qu’en plus, elle n’avait pas eu le temps d’examiner toutes les pièces du dossier, qu’enfin l’ex directeur de cabinet du chef de l’Etat ne pouvait pas être tenu pour responsable d’éventuels détournements étant donné que c’est le président Tshisekedi lui-même qui était le donneur d’ordres.

Sur ce point précis, la stratégie de Kamerhe était d’apparaître comme le défenseur d’un Félix Tshisekedi dont les actions d’éclat étaient discréditées par ses adversaires politiques du F.C.C. à travers le procès, politisant ainsi des débats qui n’en avaient pas besoin.

Procès Kamerhe : le match retour

On sait que le tribunal n’avait pas suivi l’accusé et ses avocats Vital Kamerhe et ses co-accusés (Samih Jammal et Jeannot Muhima) avaient écopé respectivement de 20 ans de travaux forcés pour les deux premiers et 2 ans pour le dernier, comme peines principales.

Cette fois-ci, à partir du 24 juillet, Kamerhe joue à quitte ou double et ce « match retour » devrait être télévisé et battre des records d’audience comme le premier.

Au sujet de la saga judiciaire en rapport avec la megestion du programme des 100 jours, plusieurs chefs d’entreprise sont sous les verrous à Makala tandis que l’épouse de vital Kamerhe, la sulfureuse Amida Shatur, avait été convoquée par le parquet général près la cour d’appel de Kinshasa-Matete.

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