L’ancien Premier Ministre congolais, Bruno Tshibala, a dans une dépêche de sa cellule de communication parvenue à notre rédaction ce lundi 26 septembre 2022, annoncé un périple européen centré sur les questions de la sécurité et de la politique en RDC. De Paris (France) à Londres (Grande-Bretagne) en passant par Bruxelles (Belgique) et Madrid (Espagne), l’agenda du Président du parti l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), aile Tshibala, prévoit des rencontres avec les dirigeants européens afin de les mobiliser contre l’agression de la RDC par le Rwanda à travers le M23, mais aussi d’échanger sur les futures joutes électorales.

« Une politique salvatrice pour la République »

Occupé depuis 105 jours ce lundi 26 septembre 2022, Bunagana et toute la partie Est a grandement besoin de recouvrer sa liberté.

Le scénario de meurtres rocambolesques et la haie de déshonneur à Goma et ses environs prouvent le ras-le-bol du citoyen primaire en face de la honte qui date depuis près de deux décennies aujourd’hui.Le périple européen de Bruno Tshibala serait un moyen efficace de rétablir la paix et la sécurité à l’Est de la République au regard de son carnet d’adresses riche, carnet d’adresse obtenu lors de son passage à la tête de l’exécutif congolais. Unificateur et homme des hommes, Bruno Tshibala bénéficierait d’un crédit de la part du peuple congolais longtemps plongé dans les ruines du désespoir.

La politique enclenchée permettra au pays de renforcer les alliances pouvant mettre en déroute la stratégie machiavélique du régime de Kigali. «Le caractère du respect de droits de l’homme européen ferait pencher la balance en faveur de la République Démocratique du Congo au regard du nombre des morts enregistrés depuis le début des atrocités à l’Est ».

« Un parrain mystérieux et tacite »

« Qui a financé le séjour européen de Bruno Tshibala ?», s’interroge l’opinion congolaise. Conscient des enjeux politiques majeurs qui entourent les différentes étapes de ce périple, Bruno Tshibala serait couvert par un homme puissant. Mais qui donc?A Kinshasa, les voix qui se lèvent indiquent la volonté politique de la magistrature suprême congolaise d’associer l’ancien premier ministre Bruno Tshibala à la recherche de la paix. Si les ténèbres planent encore autour de cette question, plusieurs facteurs majeurs démontrent une dose d’implication du gouvernement central.

Tshibala ne peut agir au nom de la République que s’il est porteur d’un titre ou d’une qualité qui lui confère ce droit. L’ancien proche du Sphinx de Limeté serait l’homme de la Cité de l’Union Africaine dans le rétablissement de la paix à l’Est de la République.

Notons que Bruno Tshibala fut premier ministre sous le régime Kabila, du 18 mai 2017 au 7 septembre 2019.

GH