A la suite de la léthargie observée après moult séminaires organisés sur les statuts de la FECOFA, la Ligue sportive pour la promotion et la défense des droits de l’homme (Lisped) par l’entremise de son Président et ambassadeur des anciens joueurs de la République Démocratique du Congo a saisi la Confédération africaine de football (CAF) et la Fédération internationale de football association (FIFA).

Alain Makengo interpelle ces deux institutions sur le silence constaté après tant des séminaires sur les réformes des statuts de la Fédération congolaise de football association (FECOFA) organisé conjointement par ces deux instances du football. Il souligne qu’après les fructueux échanges lors des travaux de ces séminaires, rien n’est fait jusqu’à ce jour alors que les résolutions assorties ont été saluées par tous. Il s’agit notamment de la convocation de l’Assemblée générale pour l’adoption des statuts et éventuellement le code électoral de cette institution.

Ainsi, face à cette situation et soucieuse de sauvegarder les valeurs sportives, de susciter l’élan de la légalité et de rappeller le respect des règles de jeu et pour la crédibilité de ces deux institutions, la Lisped demande à ces instances de fixer l’opinion sportive congolaise en général et footballistique en particulier sur la suite du canevas convenu pour une gestion harmonieuse, concertée et pacifique de la Fédération congolaise de football association dans l’optique d’un changement de l’environnement du football congolais.

Outre, la Lisped rappelle que depuis un temps, la Fédération congolaise de football association (FECOFA) est placée sous une administration «sous réserve ». Cependant, elle déplore le fait de constater qu’à ce jour, le commun des mortels ne connait ni les tenants ni les aboutissants. De ce fait, l’opinion publique attend les nouvelles configurations au sein de la FECOFA.

Par ailleurs, cette situation met en mal le développement du football au regard des résultats peu reluisants enregistrés ces derniers temps et l’impasse sur le bon fonctionnement de cette institution, qui est en déphasage, selon le cas, avec le canevas tracé par la CAF et la FIFA.

Rappelons que les élections initialement prévues en ce mois de juillet ont été repoussées au mois de décembre de l’année en cours.