C’est depuis le vendredi dernier aux environs de 17 heure (heure de Kinshasa) que l’ancien Président Laurent Gbagbo a foulé le sol congolais pour assister au mariage de Jean Emmanuel et Victoria Audrey, respectivement, fils de Jean Pierre Bemba Gombo, ancien Vice-président congolais et ex-détenu à la CPI et de Bernard de Witte, homme d’affaires congolais.

Si la nouvelle du divorce prochain du Fondateur du Front Populaire Ivoirien d’avec sa femme, l’ancienne première dame Simone Gbagbo, lancée par ses avocats depuis Abidjan avait retenti jusqu’à Kinshasa, celle de la mise au premier plan de Nadiani Bamba ou Nady Bamba – celle qui a été depuis 2001 sa « petite femme » – n’a pas eu le même écho.

Laurent inspiré par Jean Emmanuel

En effet, comme on dit chez nous, dans les fêtes de mariage on n’emmène que ‘’ les number one ‘’, entendez les femmes officielles. Il n’y a donc plus l’ombre d’un doute selon certaines indiscrétions recueillies lors de cette soirée de mariage. L’ancien Président épousera officiellement Nady Bamba, ex-correspondante d’Africa N°1 à Abidjan reconvertie dans les affaires, tout de suite après l’effectivité de son divorce avec Simone Gbagbo.

Il aurait même confié à ses hôtes que Jean Emmanuel, fils de Bemba l’aurait inspiré sur le genre de cérémonie qu’il devra organiser pour honorer et rémercier « sa » Nady – avec qui il a déjà scellé une union depuis 2001, selon les rites coutumiers mahouka et musulman. Cela n’étonne pas vraiment si l’on voit le vibrant hommage qu’il lui a rendu dès son retour à Mama (son village natal).

Un vibrant hommage à cette amie de la traversée du désert

« Il faut la remercier parce que quand on est en palabre avec une femme on dit tout sur elle. Ce qu’elle a fait de bien aussi il faut dire. Nady a quitté Accra, où elle était en exil, pour demander l’asile au Pays-Bas, pour être à la Haye à côté de moi et venir me voir toujours. Elle faisait 400 Km en voiture, au volant (aller-retour entre Bruxelles et La Haye). C’est ça qu’elle a fait pour moi principalement. Elle me nourrissait aussi, parce que je n’avais pas d’argent là-bas » », a-t-il relaté aux chefs coutumiers avant d’ajouter.

« C’est elle qui me donnait chaque mois de l’argent; parce qu’en prison, la nourriture n’est jamais bonne, même si c’est une prison de blancs. Donc, nous-mêmes on cotisait (…) il y avait Taylor (Charles Taylor), Bemba (Jean-Pierre Bemba) et moi. »

Que dire ? No comment. Nous y reviendrons !