Les Congolais employés dans les magasins tenus par les Indopakistanais et Libanais, ont poursuivi hier mardi 5 juillet les manifestations liées à leur mouvement de grève, déclenché il y a deux semaines.

Ce mercredi 6 juillet 2022, l’ambiance était inhabituelle dans les magasins concernés qui sont restés tous pratiquement fermés.

Les grévistes déterminés, réclament notamment l’amélioration de leurs conditions socio-professionnelles, le non-respect des heures de fin de service ainsi que la prise en compte du salaire minimum interprofessionnel garantie (SMIG).

L’un des grévistes approché par votre rédaction sur l’avenue du commerce dans la commune de la Gombe, s’est exprimé sans détour : « On n’arrête pas la grève parce que la solution à nos revendications n’est pas encore trouvée. Nous réclamons le respect du SMIG, des horaires de travail et la suppression de la sous-traitance dans le secteur des commerces ».

Et d’ajouter : « La sous-traitance, bien que légale, n’est pas respectée. Les travailleurs ne perçoivent pas la totalité de leurs salaires.Comment expliquer que l’employeur paie 120$ au responsable de la sous-traitance, qui ne remet souvent que 90$ au travailleur. Et ce dernier n’a pas le droit de réclamer, au risque de se voir révoqué. En tout cas, trop c’est trop!».

Décidés à obtenir gain de cause cette fois, ces travailleurs en colère promettent de maintenir cette pression jusqu’à ce qu’ils trouvent de réponses satisfaisantes à leurs préoccupations de la part de leurs employeurs.

Affaire à suivre.