Félix Tshisekedi à l’ONU : un discours aux allures à tronquer la souveraineté de la RDC

Félix Tshisekedi à l’ONU : un discours aux allures à tronquer la souveraineté de la RDC

Fade et plaintif, le discours du Président de la République, Félix Tshisekedi à la 77ème Assemblée générale de Nations-Unies a laissé perplexe la quasi totalité de la population congolaise. Attendu tranchant dans sa position à restaurer la paix dans la partie Est de la République, le Chef de l’Etat a, tel un enfant incapable de prendre en charge ses responsabilités, tendu la main à la Communauté internationale ; Communauté qui serait le vrai responsable des agressions que subit la nation congolaise.

Sans être décisif dans son discours, Félix Tshisekedi a tout peint la situation du pays sans mettre devant le monde une voie de sortie. Il pointe du doigt le Rwanda et dit compter sur le soutien des nations et délégations présentes afin de trouver une solution. En effet, cette posture du président à l’ONU va donc au sens contraire de l’orientation du dialogue entre les parties en conflit que prône le Secrétaire Général des Nations-Unies Antonio Gutteress.Entre refus d’aider et incapacité à s’affirmer, chacun de Tshisekedi et Gutteress a opéré son choix.

Un tête-à-tête Tshisekedi -Gutteres: Mais pour quelle fin ?

Le chef de l’État Félix Tshisekedi a, à l’issue de la cérémonie d’ouverture de la 77ème session de l’Assemblée générale des Nations-Unies, ce mardi 20 septembre 2022, à New-York, eu un tête-à-tête avec le secrétaire général de l’ONU, Antonio Gutteres.

Un discours aux allures à tronquer la souveraineté de la RDC

La rencontre entre les deux personnalités s’est déroulée dans les bureaux du numéro un de l’ONU au 27ème niveau du Palais des verres.En effet, rien n’a filtré de ces échanges entre Félix Tshisekedi et Antonio Gutteres et aucune déclaration n’a été faite à la presse à l’issue de cette entrevue de près d’une heure.En République Démocratique du Congo, le peuple semble déçu du manque d’implication considérable des autorités tant nationales qu’ internationales dans la gestion de la situation sécuritaire au pays.

Plusieurs indiscrétions parlent d’un formalisme administratif n’ayant rien avec la réalité du milieu. Toute la population aimerait voir un changement radical dans le secteur sécuritaire après deux décennies vécues en guerre. « Si l’amélioration de la situation ne suit pas après ce déplacement New-yorkais, ce que rien n’a encore été fait », indique le professeur Jean Lucien Talasa.

Entendu comme la capacité de prendre ses propres décisions, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a fait montre d’une volonté sacrificielle de mettre en péril la souveraineté de l’État en tendant la main aux différents participants aux agressions. Plusieurs rapports des organisations indépendantes témoignent de la main noire de plusieurs multinationales dans les attaques des groupes armés en RDC. La sollicitation d’une réponse internationale à la question de l’insécurité à l’Est du Congo est donc aberrante au regard de l’échec sans non de la MONUSCO.

L’ouverture des portes congolaises serait un moyen de remettre en cause notre capacité à gérer le territoire et par conséquent, elle affaiblirait la puissance étatique de la nation sur le plan international.

GH

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