RDC : les confessions de Jules Alingete sur le travail de l’IGF

RDC : les confessions de Jules Alingete sur le travail de l’IGF

L’inspecteur de l’Inspection Générale des Finances (IGF) et Chef de Service Jules Alingete a, dans une émission avec Jean-Marie Kassamba, sur le plateau de Télé 50, indiqué que le travail abattu par l’IGF est l’œuvre de la bonne gouvernance mise en place par le président Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Le Chef de l’Etat est, à en croire le N°1 de cette institution de contrôle, l’initiateur et l’acteur principal de la bonne gouvernance.

« Vous devez savoir que ce qui est en train d’être fait dans le cadre de la bonne gouvernance n’est pas un travail de Jules Alingete. En réalité, c’est le travail du chef de l’Etat. C’est lui qui est l’acteur principal de l’implémentation de la bonne gouvernance, l’Inspection Générale des Finances n’est qu’un service à sa disposition, un instrument qu’il a choisi pour matérialiser sa vision de la bonne gouvernance », a précisé le chef de service de l’IGF.

Dans la foulée, Jules Alingete indique : « Depuis que nous sommes là, nous n’avons pas encore obtenu la récupération des biens volés et même pour obtenir la sanction administrative de quelqu’un qui a détourné, c’est un parcours de combattant. Et pour obtenir sa condamnation, c’est tout un problème. Et parfois ces gens sont condamnés et par la suite ils ne le sont plus. Donc, pour pallier ces insuffisances du contrôle à posteriori…, nous avons fait des propositions à la hiérarchie pour passer au contrôle à priori prévu dans les textes de l’IGF parce que ce contrôle a l’avantage d’empêcher les actes de détournement des deniers publics ».

Après la question du contrôle à posteriori au contrôle concomitant ou la patrouille financière, Jules Alingete indique que son institution se place au niveau de l’examen des anti-valeurs qui nuisent à la bonne santé de la vie sociétale.

« Et on se place à ce niveau là pour déceler les irrégularités, la surfacturation, les faits de corruption et empêcher ces anti-valeurs de se réaliser. C’est avec ça que de moins en moins on parle de quelqu’un qui a détourné et qui a disparu, c’est avec la patrouille financière. », a-t-il fait savoir.

Pour conclure, Jules Alingete a cité, entre autres, le cas de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) dont la trésorerie est passée de 108 à 450 millions de dollars suite à la patrouille financière. Il y a aussi le CEEC qui a amélioré sa trésorerie. « Il n’y a pas d’arriéré de salaire », a tranché le patron de l’IGF. Il en est de même à l’Office Congolais de Contrôle (OCC) où il n’y a plus d’arriéré de salaire. La Société nationale d’Assurances (SONAS) a aussi amélioré sa trésorerie. Il n’y a pas d’arriéré de salaire au niveau de l’administration centrale. « Le FPI nous réclame pour que les inspecteurs les accompagnent » dans l’encadrement des dépenses, a-t-il révélé pour prouver le bien-fondé de ce contrôle.

GH

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