RDC : le paradoxe criant d’un « pays solution » sur la gestion des déchets

RDC : le paradoxe criant d’un « pays solution » sur la gestion des déchets

Prenant part à la COP26 en novembre dernier, Félix Tshisekedi président de la République Démocratique du Congo a présenté son pays comme « pays solution» face à la crise climatique qui sévit à travers le monde.

Paradoxe sur un « pays solution » compte tenu de multiples défis a relever et sa gestion calamiteuse des déchets que produisent au quotidien sa population.
Peuplée de plus de 12 millions d’habitants, la capitale du pays Kinshasa, est à elle seule en tête sur un triste bilan de la gestion de ses déchets.

La gestion des déchets, la bête noire à dompter

Le tri et le traitement des déchets a longtemps été pris en charge par les populations elles-mêmes. Par ailleurs, la non gestion des déchets et leur amoncellement sont une des causes du réchauffement climatique. L’entassement des déchets organiques crée des conditions favorables à l’émission de méthane dans l’atmosphère (responsable d’un quart du réchauffement climatique). De plus, la non gestion d’autres types de déchets (chimiques ou plastiques) affecte directement la biodiversité.

Malgré l’avènement de l’entreprise Clean Plast et de l’inauguration de la nouvelle usine Kintoko Plast, conséquence du programme « Kinshasa bopeto» Pour lutter contre la pollution des déchets. 15 millions de dollars ont dû être investis pour faire sortir de terre cette entreprise industrielle, deuxième plus grande d’Afrique, la capitale congolaise ne sait toujours pas redorer le fameux « Kinshasa la belle» comme d’antan.

Les défis environnementaux de la RDC sont à la hauteur du potentiel de ses ressources. Les esprits avisés prennent leur mal en patience et voient l’avenir de ces entreprises avec optimisme, qu’avec un peu de temps, la bête noire sera dompter.

Jean-Ruphin Kubeloso

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