Justice : les premières heures de Jean-Marc Kabund dans la geôle

Justice : les premières heures de Jean-Marc Kabund dans la geôle

Il y a quelques mois, le tout puissant bras droit de Félix Tshisekedi n’aurait jamais imaginé passer une nuit dans l’ergastule. Même après sa sortie médiatique musclée et gavée de propos sévères à l’égard du Chef de l’État, Jean-Marc Kabund ne se voyait pas atterrir si rapidement dans les quatre murs de la prison centrale de Makala. Depuis l’après-midi de ce mardi 09 Août, JMK a pris son abonnement à durée indéterminée au pavillon 8 du centre pénitencier. Deux auditions ont suffit à la Cour de cassation pour le placer sous mandat d’arrêt provisoire. La suite, Dieu seul sait.

Mais a-t-il vécu ses premières heures à Makala ? Des sources proches du concerné indiquent que, personne n’a été autorisée à rester avec lui dans sa cellule. Même pas sa femme. Il aurait donc passé nuit seul avec lui-même. Une première nuit vécue tel un cauchemar, puisque malgré la totale confiance qu’il affichait dehors, l’élu de Mont-Amba a, dans la soirée, revêtu d’une mine d’affliction désespoir, dénonçant vivement les circonstances « anti-démocratiques » de son arrestation, alors que certains tentent de convaincre l’opinion que c’est lui-même qui aurait demandé son acheminement à la prison plutôt qu’une résidence surveillée arrêtée par le procureur. Allégations qu’aucune source digne de foi n’a confirmé jusqu’à présent.

Autre fait marquant. À peine arrivé à Makala, Jean-Marc Kabund s’est empressé d’aller saluer François Beya, ex-conseiller du Chef de l’État en matière de sécurité, lui aussi, abonné de la prison depuis quelques mois. Selon les témoins de l’événement, l’ancien Flic de Fatshi a réservé à Kabund un accueil froid, sourire jaune et regard de travers. Un mix d’attitudes pour réfuter le « traître » qu’est JMK, rapportent des sources concordantes.

En attendant l’ouverture son procès, Jean-Marc Kabund passera encore quelques nuits à Makala, sans ses militants, sans ceux qui l’ont toujours soutenu et applaudi. C’est dire qu’entre le pouvoir à la prison, il n’y a qu’un pas.

Sinzilimedia

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