Corruption et détournement, deux anti-valeurs qui gangrènent les institutions en République Démocratique du Congo et ne laissent actuellement personne indifférent au regard de leur influence sur l’économie du pays. Dans la lutte contre la corruption en RDC, l’Inspection Générale des Finances (IGF) s’estime suffisamment soutenue par la Présidence de la République.

Dans un entretien avec la presse, l’Inspecteur Général des Finances, Chef de Service, Jules Alingete, a indiqué que l’IGF est le bras du chef de l’État, Félix-Tshisekedi, dans la lutte contre la corruption. Dans son allocution, il souligne que l’IGF fait tout sous l’inspiration du Magistrat suprême et rassure de l’accompagnement sans faille du Président dans la mise en place de la bonne gouvernance.

« l’IGF fait tout sous l’inspiration du Chef de l’Etat. Il y a une volonté ferme du Chef de l’Etat de mettre fin à l’anarchie et la prédation des finances publiques. Le président Félix Tshisekedi accompagne l’IGF sans faille dans la mise en œuvre de la bonne gouvernance. Il nous demande de travailler dans la légalité », a déclaré Jules Alingete.

Notons que cette déclaration intervient alors que la Présidence de la République est indexée dans une sale affaire de corruption. Si les membres de la société civile indiquent l’organisation d’une grande magouille autour du Chef de l’Etat, les voix continuent de se lever pour exiger un audit.

Vidiye Tshimanga, conseiller spécial du Chef de l’Etat, a alimenté l’actualité en étant au centre de l’organisation d’une affaire de corruption dévoilée par l’OCCRP, une agence de lutte contre la corruption.

Si ce proche du régime a déposé sa lettre de démission, plusieurs attendent la suite du dossier, car estiment-ils, que le Conseiller Spécial en matière Stratégique du Chef de l’Etat aurait déjà installé furtivement plusieurs sociétés étrangères sur le sol congolais en contrepartie de grandes sommes d’argents.

GH