Les états généraux des sports qui se sont ouverts ce lundi 29 août, à Kisantu (Kongo-Central), ont connu un fait inaugural plutôt marquant. Alors que le début des activités était prévu pour 9 heures, le ministre des sports, Serge Nkonde s’est présenté sur le lieu à 16 heures.

Dans l’assemblée, plusieurs invités ont manifesté un mécontentement aigu sur ce geste de l’organisateur des assises. Pour eux, un retard aussi long ne peut être justifié d’autant plus que le service de protocole se devait de tout mettre en place pour éviter un pareil désagrément. En outre, certains pensent qu’il serait mieux de parler des états généraux de respect de l’heure en lieu et place des États généraux des sports.

Serge Nkonde, « une image trop peu honorable de l’homme politique congolais »

La politique congolaise s’est toujours illustrée par des actions négatives qui sapent l’image et l’autorité de l’État. En fait, la question du retard est devenue monnaie courante dans la scène politique RD. Congolaise . A l’instar du ministre congolais de l’Industrie Julien Paluku Kahongya lors du lancement de la 1ère édition de l’entrepreneuriat industriel, le 18 août dernier, Serge Nkonde a donc pérennisé la maudite coutume comme il en était avec ses prédécesseurs.

Jules Jouy le disait :« l’heure, c’est l’heure; avant l’heure, ce n’est pas l’heure; après l’heure, ce n’est plus l’heure ». La ponctualité est une vertu pour celui/celle qui la porte. Le professeur des Universités Congolais Adrien Mulumbati Ngasha dénonçait le comportement des politiciens en ces termes :« il suffit de voir combien la classe politique ne respecte pas le protocole lors de la tenue des activités officielles pour comprendre que le pays est en danger. Les grand-choses commencent par le respect de l’heure de départ ». Ce comportement qui frise l’impolitesse notoire doit être mis à la poubelle en sachant qu’il est un indice du manque de sérieux dans un État.

GH