Manifestation anti-Malonda du samedi 4 juillet à Kinshasa : la Société Civile dénonce la répression policière

Manifestation anti-Malonda du samedi 4 juillet à Kinshasa : la Société Civile dénonce la répression policière

Des chaudes échauffourées ont marqué la manifestation organisée ce samedi 4 juillet à Kinshasa par les mouvements citoyens et la Société civile pour dire non à l’entérinement de Ronsard  Malonda à la tête de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).

 Comité Laïc de Coordination, Filimbi, Lucha tout comme Congolais Debout, toutes ces organisations dénoncent en chœur la brutalité de la police et la répression de l’expression démocratique du point de vue de le population congolaise. Selon les mouvements citoyens, plusieurs de leurs membres ont été rudoyés et même appréhendés.

Les manifestants arrêtés ont été libérés

Le général Sylvano Kasongo, quant à lui, argue que « ces mouvements n’ont pas eu l’autorisation des autorités compétentes pour organiser leur marche.

 Bien plus, la police avait tracé une ligne rouge à ne pas dépasser dans la direction du Parlement et les manifestants n’ont pas obtempéré aux ordres de la police ». Au final, il semble que les interpellations ont été brèves et simplement dissuasives.

Les mouvements citoyens reviendront encore dans la rue

Pour Floribert Anzuluni, coordonnateur de Filimbi, les Congolais avaient le droit de passer ce message clair aux députés nationaux : ils n’accepteront pas que l’on impose Ronsard Malonda à la tête de la CENI pour préparer des manipulations futures.

 Du reste, il poursuit en précisant : « Il s’agissait aujourd’hui de préparer la population à nos futures manifestations populaires afin de dire non à la présence de Ronsard Malonda comme président de la Commission Electorale Nationale Indépendante ».

 L’activiste a dénoncé avec véhémence la manière brutale avec laquelle les policiers s’en sont pris aux manifestants, aux alentours du palais du peuple, alors qu’elle avait encadré la même foule sans heurts depuis l’Echangeur de Limete, point de départ de la marche.

 « Notre police doit encore apprendre que la population n’est pas l’ennemie des hommes en uniformes », a conclu désabusé un membre du Comité Laïc de Coordination.

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