Crise du carburant : l’économie congolaise conduite aux urgences

Crise du carburant : l’économie congolaise conduite aux urgences

Des vols annulés ou quasi-impossibles, flambée de prix des biens et services sur le marché, inflation monétaire… La crise du carburant risque de faire bien des dégâts que ce que l’on vit actuellement. Depuis des lustres, l’État congolais demeure nul dans l’anticipation de crises. Il préfère en subir les conséquences et les tenir après comme élément justificatif de la dégradation du tissu économique.

Aujourd’hui, le pays est confronté à une crise de carburant sans précédent. Le Société SEP Congo dépassée, et au bord de la rupture du stock comme il y a quelques semaines. Même la zone Ouest généralement bien desservie, accuse le coup.

Les avions n’ont pas de kérosène pour voler, des stations services ouvrent à peine. C’est la population qui subit les effets de cette absence de politique rationnelle de prévention de crises. Hausse du prix des biens et services, le transport y compris. Récemment, la compagnie Brussels Airlines a été contrainte à reporter ses vols, la CAA et Congo Airways n’ont pas d’autre choix que supprimer (momentanément) certaines lignes et réduire la fréquence.

Le ministre des hydrocarbures est incapable de proposer une solution efficace à ce fléau. La guerre en Ukraine, seule explication désormais. Pendant ce temps, c’est l’économe du pays qui se dirige aux urgences.

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