Les perroquets gris africains, célèbres pour leur intelligence et leur capacité à imiter les sons, sont confrontés à une menace d'extinction alarmante en République Démocratique du Congo (RDC). Ces magnifiques oiseaux voient leur population diminuer à cause du commerce illégal et de la destruction de leur habitat naturel.

Une espèce menacée

Classés comme espèce vulnérable par l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), les perroquets gris subissent les effets dévastateurs de la déforestationet du trafic illégal. 

Ces oiseaux sont souvent capturés pour être vendus sur le marché noir, ce qui contribue à la diminution rapide de leur population et met en péril l'équilibre écologique de leurshabitats en RDC.

L'acte symbolique de Joseph Kabila

Le 30 septembre 2018, l'ex-président Joseph Kabila a relâché cinq perroquets gris dans leur habitat naturel lors d'une cérémonie au Parc présidentiel de la N'Selé. Cet acte symbolique a été perçu comme un engagement fort en faveur de la conservation de la faune congolaise, attirant l'attention sur la situation critique des perroquets gris et inspirant de nombreux citoyens et organisations à redoubler d'efforts pour la protection de la biodiversité.

Controverse au Maniema

En mai 2024, une vive contestation a éclaté au Maniema après que le gouverneur intérimaire, Afani Idrissa Mangala, a autorisé l'exportation de 400 perroquets gris. La Société civile du Maniema (SOCIMA) a dénoncé cette décision comme une violation de la convention internationale sur le commerce des espèces menacées, craignant que cela ne conduise à une augmentation du braconnage et à une diminution drastique de la population de ces oiseaux déjà en danger.

Appel à la sensibilisation et mobilisation 

La situation des perroquets gris en RDC met en lumière la nécessité de renforcer les efforts de conservation et de lutter contre le commerce illégal d'animaux. L'acte de Joseph Kabila demeure un exemple inspirant et un appel à l'action pour protéger ces oiseaux précieux. 

Pour garantir leur survie, il est essentiel que le gouvernement, les organisations de conservation et la société civile travaillent ensemble.

La protection de ces oiseaux ne dépend pas seulement des lois, mais aussi de la volonté collective de préserver notre patrimoine naturel. Espérons que les actions inspirantes continueront d'encourager des efforts de conservation à grande échelle.