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Politique

Afriland First Bank CD : Une institution bancaire enlisée dans la mafia et les manigances ?


Caricature Banque Afriland renversée en photomontage

Afriland First Bank CD est au cœur d’un scandale retentissant, révélant des pratiques mafieuses et des manigances indignes d’une institution financière. La banque est accusée de retenir illégalement les salaires du personnel politique et d’appoint de l’Assemblée provinciale de Kinshasa (législature 2019 - 2023), en violation flagrante des lois congolaises et des principes éthiques bancaires. 

Des salaires illégalement retenus : une pratique mafieuse 

Depuis plusieurs mois, Afriland First Bank CD retient illégalement les salaires de 159 employés des cabinets politiques de l’Assemblée provinciale de Kinshasa. Ces retenues concernent les mois de janvier, avril, mai, août 2023 et janvier 2024. Malgré les demandes officielles de libération des fonds, la banque persiste dans son comportement illégal et inhumain, faisant fi des lois et des droits des travailleurs.

Les pratiques frauduleuses exposées

Selon un mémo adressé par le collectif des membres du personnel politique et d’appoint de l'APK (2019-2023) dont une copie est parvenue à votre rédaction, aucun membre du personnel politique n’a jamais contracté une quelconque dette auprès d’Afriland First Bank CD, et les obligations financières des députés ne peuvent en aucun cas leur être imputées. En parallèle les meneurs du collectif affirment que même dans un monde imaginaire où cela serait possible, la législation congolaise est claire : aucune banque ne peut retenir plus de ¾ du salaire d’un individu, garantissant ainsi le caractère alimentaire et humanitaire du salaire. Afriland First Bank CD, en méprisant ces lois, plonge délibérément des familles dans la précarité. 

Un comportement révélateur d’une organisation mafieuse

Dans la foulée, un autre membre du collectif interviewé sur ce dossier affirme sans ambage que ce scandale met en lumière le caractère mafieux d’Afriland First Bank CD. " La banque, sous supervision de la Banque Centrale du Congo après avoir frôlé la faillite en raison des malversations de ses dirigeants, semble n’avoir tiré aucune leçon de ses erreurs passées. Le comité provisoire actuellement en place, mandaté par la Banque Centrale, montre des signes inquiétants de vouloir suivre les traces de ses prédécesseurs corrompus." assène t-il.

Incohérence dans la gestion des salaires

Afriland First Bank CD autorise la paie du personnel administratif tout en refusant celle du personnel politique et d’appoint, bien que ces deux catégories émargent de la même liste. Cette décision semble être motivée par la peur de la pression exercée par le personnel administratif, plus nombreux et plus enclin à organiser des sit-ins et des marches de protestation. " La banque pense que le personnel politique, sous la direction de leurs chefs, est soumis à une réserve sur les actes de contestation. Or, cette fois, elle se trompe lourdement. Le personnel politique est déterminé à aller jusqu’au bout et à offrir à la banque le spectacle de contestation qu’elle semble chercher. " lance avec rage une femme membre du Collectif. 

Des répercussions sociales dévastatrices

" La rétention illégale des salaires a des conséquences dramatiques pour les employés et leurs familles, qui peinent à subvenir à leurs besoins essentiels. Cette situation de crise, créée par une institution financière dévoyée, est intolérable et doit être corrigée immédiatement. " Le collectif du personnel politique  dirigé par Kande Tshimanga Alphonse, exige la libération immédiate des salaires retenus et l’application stricte des lois congolaises. 

Une intervention urgente des autorités nécessaire

Le collectif a saisi les plus hautes autorités du pays, y compris le Président de la République et le Premier Ministre, pour une intervention rapide et décisive. Ils appellent également la Banque Centrale du Congo et la Commission Nationale des Droits de l’Homme à agir contre ces abus flagrants.

Une indignation générale et des conséquences imminentes

La colère gronde parmi les citoyens et sur les réseaux sociaux. Afriland First Bank CD risque de subir des conséquences sévères, tant sur le plan de sa réputation que sur ses relations d’affaires, si elle ne corrige pas immédiatement ces pratiques qualifiées d'illégales et inhumaines par les anciens membres de l'APK. 

Les responsables d'Afriland First Bank CD qu'on espérait interroger lors de la réunion de confrontation prévue ce mardi 4 juin 2024 à l'APK entre le nouveau Bureau, les représentants du collectif et la banque, ne se sont simplement pas présentés. En dernière minute, la banque a saisi l'APK pour solliciter un report et un changement de lieu. Le rendez-vous est donc pris pour Jeudi 6 juin 2024 au siège de la banque. Votre rédaction sera là ! 

En attendant, le collectif a saisi la banque ce jour par correspondance transmise par voie d'huissier, pour demander la libération immédiate des salaires de ses membres retenus, qui est non seulement une obligation légale, mais une exigence morale. Le collectif du personnel politique et d’appoint de l'APK (2019-2023) est déterminé à poursuivre ce combat jusqu’à ce que justice soit rendue et que la dignité de ses membres soit rétablie. 

 

 

 



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