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Politique

Afriland First Bank CD : La Banque qui combat la vision du Chef de l’État (Tribune)


Un Kinois en pleurs en arrière plan le Chef de l'état et la Gouverneure de la BCC devant Afriland

En République Démocratique du Congo, depuis plusieurs années, les agents d’entreprises publiques et plusieurs institutions sont victimes de mois d’arriérés de salaires. Dès son arrivée au pouvoir, le Président Félix Tshisekedi, porté par sa vision « Le Peuple d’abord », s’est investi malgré de nombreux défis économiques, pour soulager les souffrances de la population, en particulier en garantissant le paiement plus ou moins régulier des salaires des agents de l’État et leurs familles.

Cependant, certaines institutions s’érigent en obstacles majeurs à cet élan du Chef de l’état. Parmi elles, Afriland First Bank CD se distingue par des pratiques mafieuses et illégales qui vont à l’encontre des efforts du Président de la République.

Une gestion sous supervision qui empire la situation

En juin 2022, face à une crise financière interne due à des malversations, Afriland First Bank CD a été placée sous la supervision de la Banque Centrale du Congo. Cette mesure visait à assainir la gestion de la banque et à la sauver de la faillite. Un conseil d’administration provisoire, composé d’agents de la Banque Centrale, a été nommé pour redresser la situation.

Mais au lieu d’instaurer une gestion orthodoxe, ce conseil a plongé la banque dans des pratiques encore plus douteuses. Loin de se démarquer de leurs prédécesseurs corrompus, les membres du conseil provisoire ont exacerbé les abus, notamment en retenant illégalement les salaires des employés sans aucune justification légale.

Des salaires retenus illégalement

Afriland First Bank CD retient illégalement les salaires de 159 agents des cabinets politiques de l’Assemblée provinciale de Kinshasa pour les mois de janvier, avril, mai, août 2023 et janvier 2024. Ces agents n’ont pourtant contracté aucune dette auprès de la banque. Derrière cette rétention arbitraire se cachent des familles entières, privées de moyens de subsistance et plongées dans la précarité.

Pire encore, lorsque l’État envoie l’enveloppe de l’Assemblée à la banque comme cela a été le cas pour les mois précités, celle-ci effectue un paiement sélectif qui ne prend en compte que le personnel administratif, au détriment du personnel politique, alors que ces deux catégories émargent à la même liste. Cette pratique inacceptable aggrave la situation du personnel politique et met en lumière une politique discriminatoire de la part de la banque à l'endroit d'une catégorie d'agents vulnérables.

Une stratégie de sabotage démasquée

La rétention des salaires par Afriland First Bank CD est une manœuvre flagrante pour saboter la vision « Le Peuple d’abord » du Président Tshisekedi. La banque semble vouloir pousser les employés et leurs familles dans la rue, les inciter à sermonner le Gouvernement et le Chef de l’État, à organiser des marches de protestation et à ternir l’image du pays. Cette institution, mise sous tutelle par l’État, agit comme une organisation mafieuse, méprisant les lois et les principes éthiques pour assouvir ses propres intérêts.

Une intervention urgente de la Gouverneure de la BCC s’impose 

La Gouverneure de la Banque Centrale doit prendre des mesures décisives pour stopper ces abus. Il est impératif de mettre hors d’état de nuire les responsables de ces pratiques. Il en va de l’image de la Banque Centrale, de sa propre crédibilité, mais avant tout de celle du Chef de l’État et du Gouvernement.

Un appel à la mobilisation générale

Le collectif du personnel politique et d’appoint de l’Assemblée provinciale de Kinshasa appelle à une mobilisation générale. Il est temps que tous les citoyens, les organisations de la société civile, et les acteurs politiques se lèvent contre ces pratiques injustes et illégales. Nous ne permettrons pas qu’une institution bancaire, sous la tutelle de l’État, continue de violer nos droits les plus inaliénables et de saboter les efforts du Président Tshisekedi.

Nous exigeons la libération immédiate de nos 5 mois des salaires retenus illégalement et la fin de ces pratiques mafieuses. Il est temps que justice soit faite et que notre dignité des travailleurs soit restaurée. La lutte continuera jusqu’à ce que nos droits soient respectés et nos voix entendues.

(Tribune signée par le collectif du personnel politique et d’appoint de l’APK (2019-2023)

 



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