Entre lynchage et pVerdict sans jugement : le sort de Kabund déjà scellé chez Caïphe?rocédure, on essaie de compgrendre mais on y arrive pas. L’affaire “Jean Maroc Kabund-Ministère public et Mboso” ne cesse de défrayer la chronique. Le nouvel opposant a de nouveau rejeté l’invitation du bureau de l’Assemblée Nationale. Il estime que, la démarche du président de la chambre basse du parlement reflète une messe noire déjà dite.

L’histoire biblique renseigne que, c’est devant Caïphe que Jésus a été lynché et son sort scellé. En République Démocratique du Congo, c’est également Caïphe qui aurait scellé le sort du président de l’Alliance pour le Changement.

Alors que l’instruction du dossier à charge de Kabund se poursuit, une demande de levée des immunités a été introduite à l’assemblée nationale pour l’arrestation du nouvel opposant. Avec insistance, Christophe Mboso veut écouter l’ancien premier-vice président de l’Assemblée Nationale sur des faits infractionels pour lesquels le procureur général près la Cour de cassation a saisi le bureau depuis fin juillet.

Pour Jean-Marc Kabund, cette invitation de Mboso, la deuxième depuis le réquisitoire du procureur général, le 29 juillet dernier, revêt un caractère sournois.Il l’a dit ce lundi 8 août, dans sa réponse à l’invitation du bureau de l’Assemblée nationale.

« De tout ce qui précède, je ne saurais accompagner le bureau de l’Assemblée Nationale de la 3ème législature dans une forfaiture qui s’apparente à une messe noire déjà dite consistant à me museler et à violer de manière spectaculaire mes droits en tant qu’élu du peuple », déclare-t-il.

Selon l’élu de Mont Amba en tant qu’organe de l’Assemblée nationale appelé à protéger les droits et libertés des députés nationaux, le bureau ne devra pas statuer précipitamment sur la démarche d’autorisation des poursuites et de la levée des immunités aussi longtemps que l’instruction judiciaire est en cours. Il est habilité à repousser cette demande, en pareil contexte.

L’ancien président ai de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) précise qu’il ne s’agit pas pour Mboso de se substituer au procureur général. Il doit comprendre que l’instruction judiciaire se poursuit et que c’est à tort d’évoquer l’alinéa 2 de l’article 151 de la constitution.

Au regard de ce scénario, le sort de Jean Marc Kabund-a-Kabund semble avoir été scellé le jour même de son point presse, en juillet dernier.

Les quatre évangiles renseignent que Jésus est passé devant la justice alors que la mort était déjà son sort. Le verdict du jugement sans comparution. Jésus-Christ n’était-il pas condamné devant la justice de Caïphe ? Kabund contre Caïphe? Wait and see !!