Saga François Beya : tout ça pour ça…

Saga François Beya : tout ça pour ça…

Accusé d’être à la base d’une tentative de coup d’État contre le régime en place, François Beya, ex-conseiller sécuritaire de Félix Tshisekedi a vécu les six derniers mois de sa vie dans la geôle. De son arrestation à sa libération (provisoire), c’est tout d’un procès folklorique pour noircir l’image de l’homme de confiance du Chef.

Au terme des incessants interrogatoires qu’il a passés dans les locaux de l’ANR et de la prison centrale de Makala, aucune trace de son implication dans une supposée tentative de déstabilisation de l’État n’a été repérée, à en croire des révélations faites par Jeune Afrique.

François Beya a, avec intrépidité, répondu aux questions des enquêteurs, jusqu’à dénoncer « je suis victime d’une cabale contre moi. Je vous confirme que je suis fidèle au président Tshisekedi et je resterait même sans fonction » s’est-il exprimé lors d’une des auditions mettant en cause sa loyauté envers le Chef de l’État.

Tout ça pour ça…

La saga d’un coup d’État manqué en début d’année 2022 aura retenu l’attention de toute la nation, et suscité de profondes inquiétudes quant à la sûreté de l’État. La crainte de voir le pays reculer de 15 voire 20 ans suite à un tel événement, avait caractérisé plus d’un Congolais. L’attente de tous ne tenait plus qu’à savoir ce qui s’était réellement et la condamnation des personnes impliquées. François Beya a alors été le premier de cette classe. Présenté à la face du monde comme le cerveau moteur de ce coup d’État, pourtant l’homme qui soufflait à l’oreille du Chef.

Des mois après, la vérité tarde à éclater au grand jour, et le peuple demeure dans les épaisses ténèbres de l’ignorance. Personne ne sait et ne comprend toujours rien de ce feuilleton impromptu. François Beya est désormais libre, et même les accusations de diffamations et insultes contre le Président de la République qui pesaient sur lui, n’ont pas été prouvées. L’homme a défié les juges et les enquêteurs. « De par mon éducation, je ne peux pas injurier quelqu’un, surtout pas le président Tshisekedi qui, en dehors de ses fonctions, est mon frère, que je connais bien depuis longtemps » a clamé l’ancien Mister-Secure du Chef de l’État.

Que doit donc retenir le peuple de cette affaire qui s’apparente à une mise en scène ? Comme bien procès avant celui-ci, la suite ne sera jamais celle qu’on attend. Que l’épisode 100 jours donne des leçons à ceux qui voudront tout comprendre.

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