RDC: Un conseiller de Félix Tshisekedi interpelé pour “viol sur mineure”, l’immoralité aux portes de la présidence

RDC: Un conseiller de Félix Tshisekedi interpelé pour “viol sur mineure”, l’immoralité aux portes de la présidence

Devenu une coutume en République Démocratique du Congo, il ne se passe plus jamais une semaine sans que la présidence de la République soit au centre d’un scandale houleux. Alors que le feuilleton lugubre Vidiye Tshimanga va vers sa fin, la Présidence de la République est maintenant pointée du doigt dans une affaire de “viol sur mineure” dont le conseiller du Chef de l’Etat en matière d’hydrocarbures ,Antoine Ababifuanina, est accusé. Dans le jargon du milieu carcéral, la présidence de la République a désormais un pointeur.

En effet, des sources concordantes confirment l’arrestation d’ Antoine Ababifuanina, conseiller de Félix Tshisekedi en matière d’ hydrocarbures pour “viol sur mineure”. Il est détenu depuis le jeudi 29 septembre dernier au camp Lufungula à Kinshasa. D’après le président de l’Association congolaise pour l’accès à la justice(ACAJ), Georges Kapiamba, ce proche du Chef de l’Etat devra être transféré au parquet ce vendredi 30 septembre 2022, indique l’officier de police judiciaire, instructeur du dossier.

« Qu’attendre encore de la présidence ?»

La détention d’ Antoine Ababifuanina, conseiller du Chef de l’Etat est une goutte d’eau qui fait déborder le vase. La population attend du magistrat suprême une bonne politique de gestion de ses proches par rapport à ce dossier.

La Cité de l’Union Africaine est trempée dans plusieurs faits ignominieux et honteux. Au regard de la situation, il régnerait un laisser-aller extraordinaire au sein de la plus haute institution de la République Démocratique du Congo.

« Qu’ attendre encore de la justice congolaise ?»

La jurisprudence enseigne que ce dossier comme tous les précédents se soldera par un acquittement pur et simple de la part de la justice après une mise en liberté provisoire. La justice congolaise continuerait d’être prise en otage par une classe « des intouchables », qui n’ont peur de rien en sabotant les lois de la République.

La main mise de la politique sur l’appareil judiciaire serait la cause de tous les acquittements que connaissent aujourd’hui certains délinquants en cravate de la Présidence.

GH

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