Pourchasser son ennemi jusqu’à son dernier retranchement, voilà la stratégie prédatrice de l’UDPS face à l’un des ses fils prodigues, Jean-Marc Kabund. Alors qu’il fait face à la justice pour outrage au Chef de l’État et aux institutions de la République, le parti présidentiel compte pourrir davantage la vie à l’ancien premier vice-président de l’assemblée nationale.

Sylvain Mutombo, président du Rassemblement des Démocrates Tshisekedistes (RDT), parti allié à l’UDPS, a déposé au bureau de l’assemblée nationale une plainte contre JM Kabund pour usage de faux et usurpation d’identité, le qualifiant d’un imposteur jamais vu dans l’histoire de la République.

Mais ce n’est pas tout. L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social a porté sa démarche de déstabilisation au niveau des institutions. Sur ce, une lettre a été adressée à la présidence de la République, à la Primature, et certainement dans toutes les institutions, pour demander la liste des toutes les personnes qui ont été recommandées par Jean-Marc Kabund, alors président intérimaire de l’UDPS.

Sachant que le président de l’Alliance pour le Changement était dans tous les coups de nominations importantes, sa liste devrait être longue, et inondée des membres de sa famille (biologique), amis et collègues, ce qu’on on lui reprochait déjà au sein du parti.

La finalité pour l’UDPS est de demander la révocation de tous ceux qui occupent un poste public sur implication ou recommandation de Jean-Marc Kabund, et les remplacer par d’autres têtes. Une nouvelle arme qui fera très mal à l’homme de Kingabwa, car beaucoup de siens seront au chômage, mais surtout, le nouvel opposant verra quelques milliers de dollars de retrocomissions se volatiliser.