Désolation ! Le territoire de Kwamouth dans la province du Maï -Ndombe et ses environs connaissent depuis le début du mois d’août l’émergence d’un conflit ethnique sanguinaire entre les communautés Teke et Yaka. C’est un conflit qui a entraîné morts et déplacement massif de la population.

En ce jour, le bilan offre est de plus de 20.000 déplacés pour 150 morts et plus de 600 maisons incendiées. « Une réalité difficile à gérer pour le gouvernement congolais »Le conflit Teke -Yaka a pris au dépourvu les organes de la gestion sociale des conflits en RDC. En effet, les actions lancées par le gouvernement pour rétablir la paix sociale n’influencent en rien les protagonistes engagés à en découdre jusqu’à la destruction définitive d’un camp.

Le déploiement des hommes en uniforme dans la zone en conflit était un échec sans nom dans l’optique que les agents de sécurité ont eux-mêmes été capturés par les belligérants. On a enregistré 40% de morts sur la totalité de l’effectif envoyé alors que le reste a été désarmé.

Par ailleurs, le manque de vision gouvernementale claire sur la résolution du conflit reste visible dans le tâtonnement de la prise des résolutions pouvant mettre hors état de nuire les peuples en conflit. Discours d’espoir , seul élément majeur qu’apporte le gouvernement dans ce conflit ethnique aussi puissant qu’un cancer.

« Émergence d’un monstre sanguinaire nébuleux »

Le conflit ethnique Teke -Yaka est un vrai monstre sanguinaire nébuleux. Dans l’appréhension de son évolution, ce conflit est né des faits difficiles à élucider d’autant plus que les deux communautés vivaient toutes ces décennies en paix.

Les valeurs morales irréprochables cultivées par les deux peuples étaient loin de prévoir un drame d’aussi grande envergure. Comme un rêve, les frères se tuent à l’Est de la République Démocratique du Congo sans raison apparente.

Une main noir, oui; mais qui?

Les ténèbres qui entourent ce conflit ethnique sanguinaire renchérissement la puissance du mystère autour des enjeux majeurs qui nourrissent la haine et le mépris entre deux communautés voisines. Sanguinaire nébuleux, ce conflit a bloqué le chemin de l’instruction à près de 15.000 jeunes de l’espace Maï-Ndombe. La ville de Bandundu-Ville est depuis peu en manque de vivres frais suite aux atrocités qui bloque le route nationale N°17 dans cette partie du pays.

Les auteurs existent belle et bien mais le mystère plane encore. S’il faudra encore attendre des jours pour élucider cet affaire, tout a une fin dit-on.GH