La République Démocratique du Congo a obtenu son indépendance le 30 Juin 1960. Cette indépendance acquise au prix du sang des héros n’aura été que de nom d’autant plus que jusqu’à ce jour, la nation peine à s’affirmer sur le plan international. L’élan du développement laissé par le colon s’est vite filtré par manque de connaissances dans la gestion de la chose publique.

Appelé à un grand avenir, le pays de Kimpa-Vita patauge encore dans la boue en allant d’alliance en alliance avec les puissances occidentales.

« Un renoncement à sa souveraineté »

Le renoncement à sa souveraineté est grand et criant pour le cas de la République Démocratique du Congo. Alors que les puissances occidentales envoient la balle de la prise de décision visant le Congo à son élite, celle-ci ne cesse d’abdiquer sous prétexte qu’il faudrait l’appui de la communauté internationale. Entendue comme la capacité de prendre des décisions qui s’imposent sur son territoire, la souveraineté nationale de la RDC est vendue à un vil prix.

Au lieu de mettre en place un système de sécurité conséquent, la vie politique congolaise laisse transparaître une bonne dose de nonchalance conduisant à l’attente des forces armées de la sous-région. A elle seule, c’est une armée non formée à la hauteur des défis sécuritaires, une politique de distribution des revenus inexistante, une politique de confidentialité ouverte au grand public, etc. l’État n’a servi qu’à créer une classe de nouveaux riches issus des détournements des fonds publics et de plein d’autres anti-valeurs.

« Jules Alingete pérennise la dépendance idéologique de la RDC envers l’occident »

Née en 1960, la dépendance idéologique de la République Démocratique du Congo continue de tranquillement sa route vers les horizons insondables. Le 28 septembre dernier, l’inspecteur général de l’IGF Jules Alingete a présenté au parlement belge les progrès réalisés par la RDC dans la lutte contre la corruption, l’état des lieux et les stratégies retenues dans chaque secteur. L’exposé du Chef des services démontre la pérennisation d’un vent de dépendance idéologique du pays envers l’occident.

Le discours de Jules Alingete devant la commission européenne du 27 associé à celui du 28 septembre dernier confirment la présence d’un système parent -enfant, système dans lequel la RDC doit toujours donner des rapports à l’occident.

«Pourquoi Alingete est-il allé dénoncer la mégestion congolaise en Europe?», s’interroge l’opinion publique.

GH