RDC : Corneille Nangaa se tire une balle dans la tête

RDC : Corneille Nangaa se tire une balle dans la tête

Auteur d’une tribune tranchante sur la question électorale en RDC, avec des révélations aussi graves que troublantes, Corneille Nangaa pourra répondre devant la justice dans les prochains jours. L’avocat congolais Jeannot Lompempe a déposé le mardi 04 octobre, une requête d’information au Parquet général près la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe contre Nangaa.

Jeannot Lompempe aimerait que l’ancien président de la Commission Électorale Nationale Indépendante Corneille Nangaa explique à la République les pressions et menaces reçues de la part des chefs de missions diplomatiques de certaines puissances, qui allaient jusqu’à lui proposer l’exil sur le territoire de leurs pays respectifs.

Pour Maître Jannot Lompempe, Corneille Nangaa devra également dénoncer les hauts gradés de l’Armée et autres Agents de Sécurité du pays qui eurent à l’’esprit l’idée d’une solution militaire pour tuer la perspective de désordre qui s’annonçait, c’est-à-dire, perpétrer un coup d’Etat. Selon lui, l’ancien patron de la CENI doit brandir les noms de ces hauts cadres de l’armée d’autant plus qu’ayant été en contact avec eux.

« Au regard de ces propos dangereux sur l’avenir du processus électoral de notre pays, il est impérieux de stopper cette hémorragie de certains officiers Officiers Supérieurs de l’Armée de s’ingérer dans le processus électoral en cours et empêcher la déstabilisation des Institutions dans notre pays», a déclaré Jeannot Lompempe.

Par ailleurs, le plaignant estime que s de révélations graves dans l’opinion nationale ainsi qu’internationale ne peuvent passer inaperçues, d’autant plus que 2023 pointe à l’horizon et l’ensemble du peuple congolais aspire à des élections transparentes, crédibles et apaisées sur toute l’étendue du territoire national.

Notons que l’ancien président de la CENI Corneille Nangaa a, dans une tribune sur l’organisation des prochaines élections en RDC intitulée « Élections 2023: le bon et le mauvais pas au regard de l’expérience », élucidé la question de la tenue des élections en indiquant que «l’ennemi numéro un du processus électoral, c’est la méfiance entre les différents acteurs et parties prenantes ». Pour l’ex responsable de la centrale électorale, il n’y aura pas d’élections apaisées dans les conditions actuelles d’où la nécessité d’anticiper les choses, dit-il.

GH

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