La pérennisation de la pénurie d’essence en République Démocratique du Congo traduit en grand format le caractère nonchalant et irresponsable des autorités congolaises. Connu pour être l’un des pays potentiellement riche en ressources pétrolières, le Congo continu à asphyxier les activités économiques par manque de mobilité causé par la rareté d’essence sur le marché kinois depuis le début de la semaine. Si les promesses du ministre Didier Budimbu ne rencontrent pas les attentes de la population, cette dernière pointe du doigt la légèreté administrative du gouvernement Sama Lukonde qu’elle qualifie de « vendeur des rêves ».

La RDC et son potentiel riche en pétrole

Potentiellement riche, la République Démocratique du Congo dispose de 27 blocs pétroliers et 3 blocs gaziers. Évalués à environs 22 milliards de barils de pétrole brut et 66 milliards de Normo cube de gaz méthane dissous dans les eaux du Lac Kivu, le pays dispose d’une réserve hors-norme pouvant couvrir les besoins de la population durant plusieurs décennies.

Ces blocs se répartissent dans les trois principaux bassins sédimentaires de la RDC à savoir : le Bassin Côtier, le Bassin de la Cuvette Centrale et les Bassins de la Branche Ouest du Rift Est-africain. Transportée sur la carte géographique de la RDC, ces blocs se retrouvent dans la quasi-totalité des provinces du pays en commençant par la ville de Kinshasa.

l’État congolais face à ses responsabilités

Seul maître et régulateur de la vie en RDC, le gouvernement congolais devrait prendre en charge la production des ressources pétrolières sur son territoire. D’après certaines indiscrétions, la cérémonie d’appels d’offres lancée par le président Félix Tshisekedi le jeudi 28 juillet 2022, devait être un moment du lancement de la production chapeauté par les fonds du contribuable congolais. En effet, entant que État à part entier, celui-ci devrait revitaliser le secteur pétrolier afin d’éviter la triste succession de pénuries d’essence comme vécu depuis un moment.

Par son manque d’implication dans le secteur pétrolier, l’État congolais laisse alors un vaste champ inoccupé aux commerçants et aux puissances étrangères. Pour le citoyen primaire, le gouvernement congolais doit assurer ses responsabilités en mettant en place un système d’approvisionnement et de redistribution à la hauteur des attentes de toutes les couches de la population. Au niveau de la ville province de Kinshasa, les stations ne vendent plus 5 litres d’essence ; chose qui handicap la vie urbaine.

GH