Concours de la magistrature : Rose Mutombo prône la transparence et la méritocratie

Concours de la magistrature : Rose Mutombo prône la transparence et la méritocratie

26.000 candidats répartis sur 15 sites à travers le pays ont pris part, dimanche, au concours de recrutement des magistrats, organisé par le Conseil supérieur de la magistrature à l’attention des diplômés en droit.

La ministre d’Etat, ministre de la justice et garde des sceaux, Rose Mutombo a lancé le concours de recrutement des magistrats dans la ville de Kolwezi, province du Lualaba.

Elle a à cette occasion appelé la ferme détermination du président de la République à instaurer un etat de droit en République démocratique du Congo et de restaurer l’image de la justice par le recrutement de personnes intègres censées élever le niveau de l’appareil judiciaire du pays.

« Le gouvernement de la République a les yeux fermés envers le Conseil supérieur de la magistrature qui a la charge d’organiser ce test. Le Gouvernement attend que le processus de ce concours soit transparent et qu’il y ait équité. Nous ne voulons pas connaître la mauvaise expérience du passé où certaines personnes étaient recrutées sur base de recommandation, alors qu’elles n’avaient pas satisfait au test », a indiqué Rose Mutombo.

Dieudonné Kamuleta lance le test dans la province du Haut Katanga

Le président de la cour constitutionnelle, Dieudonné Kamuleta a lancé le concours de recrutement des magistrats dans le Haut Katanga au complexe scolaire Imara dans la ville de Lubumbashi en sa qualité de président du conseil supérieur de la magistrature. Il a fait part à cette occasion de l’importance que le chef de l’Etat accorde à la magistrature qui est capitale dans la construction d’un Etat de droit.

Le président de la cour constitutionnelle a comparé le recrutement en cours à une transfusion sanguine qui peut selon lui sauver le malade ou précipiter sa mort dépendant de la qualité du sang. Dieudonné Kamuleta a appelé ainsi les candidats à une remise en question devant l’immensité de la tâche qui les attend.

Le premier président de la Cour de cassation à Goma

Le premier président de la Cour de cassation, David Mukendi a quant à lui supervisé ce concours à Goma dans la province du Nord-Kivu où il séjourne depuis le mardi dernier.

Sur ce site, plus de mille candidats ont été enregistrés avec un faible taux de participation des femmes et des candidats militaires, qu’à cela ne tienne, le premier président de la cour de cassation a mis en garde les candidats et les membres du jury contre toutes formes de tricheries, indiquant que ce délit est passible d’une peine allant jusqu’à la radiation du corps.

Notons que sur les 36.000 candidatures réceptionnées par le conseil supérieur de la magistrature, 10.000 ont été éliminées sur base de plusieurs critères, en l’occurrence les candidatures ayant plus de 40 ans d’âge. Au terme de ce concours, 3.000 magistrats sont attendus dont 2.500 civils et 500 militaires.

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