Adieu Bunagana!

Adieu Bunagana!

Et si la République démocratique du Congo a déjà perdu la cité de Bunagana ? C’est un augure acceptable vu le nombre de jours qui caractérisent le silence des décideurs. Cette cité stratégique de Rutshuru dans la province du Nord-Kivu, semble-t-il, aidait le gouvernement à percevoir 1 millions USD chaque jour. À qui profite alors son occupation illégale pendant que Kinshasa est bercé par les bruits du week-end ? Ça, ça énerve.

Les congolais avisés auraient compris qu’il s’agit là de l’affairisme des autorités congolaises impliquées dans le trafic illégal et, qui nourrissent les conflits pour ce faire.

Que dire de la Lutte pour le Changement (Lucha) qui tacle Félix Tshisekedi dans cette affaire ?
En effet, ce mouvement citoyen a, dans une correspondance d’hier, dénoncé l’occupation illégale de Bunagana par les terroristes du M23 sous la barbe de l’armée congolaise, pourtant en opérations conjointes avec celles du Burundi et de l’Ouganda.

La LUCHA, aurait-elle tort quand elle accuse le président de la République d’avoir failli à sa mission en tant que commandant suprême des forces armées? La prise de Bunagana est sans doute une affaire d’ hypocrisie impliquant anges et démons, sans aucune pitié des humains (congolais)de la part des dieux

« Faisant référence à l’article 69 de la constitution du pays, la Lucha constate que le président de la RDC a délibérément failli à sa mission de garant de l’intégrité nationale en laissant la rébellion pro-Rwandaise du M23 s’organiser, contrôler, exploiter et dominer par des pratiques inhumaines et humiliantes la population congolaise vivant sur cette partie du territoire national », C’est très fort cette dénonciation du mouvement citoyen. Et pourquoi ne se sent-on pas interpellé ?

Peut-être la rentrée parlementaire d’aujourd’hui peut trouver des pistes des solutions. Cette session est de beaucoup d’enjeux en terme du travail à faire pour résoudre les maux qui minent les congolais.

Dans l’entre-temps, il faut rappeler que Bunagana, la cité occupée par les rebelles, est dans une province dirigée par les militaires dont le mandat va de prorogation en prorogation, en exécution de l’état de piège. Incompétence notoire !

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